à Reims, ce 19 août 1658Monsieur mon oncle, Je vous renvoie le calcul de ma soeur, bien différent du mien. La différence vient de ce que, dans le mémoire des quittances que vous m'avez envoyées, il y en a une de 400 livres, du 2 septembre 1656, dont il n'est point fait mention dans le mémoire de ma soeur; et peut-être impute-t-elle cela sur les arrérages qui précèdent la dernière quittance de 57, dont je vous ai envoyé copie car mon père n'était pas encore mort, et possible avez-vous payé, en son acquit, ces 400 livres pour les arrérages de la rente ; car il me souvient qu'environ ce temps vous fournîtes quelque argent pour lui à Paris, qu'il rendit à Jeanne Brayer. Vous n'avez qu'à voir les termes de cette quittance de 400 livres. Le mécompte vient aussi de ce que je n'imputais pas les sommes données sur les arrérages précédents fait à fait qu'elles ont été données; mais je faisais un gros de tous ces arrérages jusqu'à présent, et je le déduisais sur les sommes données et sur l'intérêt, et en cela ma soeur pourrait bien avoir raison ; mais dans son mémoire il y a une erreur de 240 livres ou environ, que j'ai marquée à la marge. C'est pourquoi la chose vaut bien la peine que vous fassiez calculer le tout sur une table d'intérêts : je n'en ai point en ce pays-ci. Je ne puis aller à Paris de plus d'un mois, et ne m'y crois nullement nécessaire; je vous écris de Reims, où vos lettres m'ont été envoyées. Je serai dans trois ou quatre jours à Chaury. Ma soeur me mande qu'elle a fort affaire d'argent : c'est à vous de prendre votre commodité. |
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